Premières règles : guide complet
Temps de lecture 13 min
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Les premières règles, encore appelées « ménarche » ou « premières menstruations » sont un événement important dans la vie d’une adolescente. Elles marquent le début de la puberté et de la capacité biologique du corps à accueillir un enfant (ce qui est très différent de la capacité psychologique). C'est un moment qui peut être difficile pour les jeunes filles, au niveau physique comme psychique, en raison des tabous qui entourent les règles et des bouleversements qu'elles induisent. Les parents peuvent également avoir du mal à trouver les mots justes pour aborder le sujet des menstruations avec leur (pré)ado ; le manque d'information et de soutien engendre parfois des soucis d'hygiène qui peuvent devenir problématiques. C'est pour cela que chez Solki, on a décidé de réaliser un guide complet contenant tout ce qu'il y a à savoir à propos des premières règles.
Sommaire
Apparaissant après les premiers signes de la puberté (développement des seins, poils pubiens...), les règles correspondent à un écoulement de sang provenant de l’utérus vers le vagin.
Chaque mois, l'utérus se prépare à accueillir une éventuelle grossesse et fabrique davantage de muqueuse utérine (l’endomètre). S'il n'y a pas de grossesse, il évacue naturellement cet endomètre supplémentaire : c'est ce qui provoque ce saignement.
Ce cycle se répète chaque mois, jusqu'à la ménopause (fin des règles) et il a un nom : le cycle menstruel.
Chez les jeunes filles, les menstruations surviennent pour la première fois entre 8 et 16 ans. Aujourd'hui, la moyenne d'âge est de 12 ans et demi (mais il y a 200 ans, elle était de 16 ans). Cependant, l’âge peut varier d’une ado à une autre. En effet, l’apparition de la ménarche dépend de plusieurs facteurs comme la génétique, la santé, le poids, l'alimentation et autres. Il ne faut donc pas s'inquiéter si les premières règles apparaissent un peu plus tôt ou plus tard que les autres, puisque chaque corps est unique.
Toutefois, lorsque les premières menstrues ne sont pas apparues à l’âge de 16 ans, il est conseillé de consulter un ou une gynécologue. En fonction des facteurs (problème de croissance, problème hormonal, etc.) qui causent l’absence de règles, le médecin prescrira le traitement adéquat.
D’un point de vue biologique, les règles sont le signe de la capacité du corps à procréer. Elles accompagnent la vie des adolescentes et des femmes de la puberté à la ménopause, qui a généralement lieu autour de 50 ans.
Les règles apparaissent entre 8 et 16 ans. La moyenne d'âge est de 12 ans et demi.
Les menstruations se manifestent par un écoulement de sang vaginal. La couleur du sang peut varier du rouge vif au brun foncé mais généralement, la première fois, le sang est marron. Ce phénomène est normal et ne nécessite aucune inquiétude. Le flux des premières règles - c'est-à-dire la quantité de sang perdue - peut-être léger, moyen ou abondant.
Chaque corps étant unique, la durée des menstruels est différente pour chaque fille et peut durer entre 3 et 7 jours (la moyenne est de 4 à 5 jours). Les règles se produisent en moyenne tous les 28 jours mais cela varie également d'une personne à l'autre.
Très souvent, les premières règles (et celles qui surviennent par la suite, durant les cycles menstruels suivants) sont irrégulières : la durée des règles, leur date d'apparition et l'abondance du flux varient.
Il est recommandé de noter le premier et le dernier jour des règles de chaque cycle menstruel dans un calendrier (papier, numérique, application...) afin de connaître la date des suivantes.
Les règles durent 3 à 7 jours, avec une moyenne de 4-5 jours.
Il est difficile de déterminer, avec exactitude, quand la ménarche arrivera. Beaucoup d’éléments ont, par ailleurs, une influence sur ce moment. Ce qui est sûr, c'est que les premières règles peuvent se manifester de manières très variées !
Plusieurs signes pubertaires peuvent indiquer que les premières règles sont proches. La croissance des seins ainsi que l’apparition de bourgeons mammaires font partie des premiers signes annonciateurs de la ménarche, qui apparaît généralement deux ans après. L’apparition de poils au niveau du pubis est un autre signe important.
Quelques mois avant les premières règles, il est possible que des pertes blanches ou jaunâtres - dont une des fonctions principales est de nettoyer le vagin - apparaissent. D’autres changements comme une augmentation du poids corporel, des sautes d’humeur, l’apparition de l’acné, la fatigue et des douleurs dans le bas ventre peuvent indiquer que les premières règles approchent.
Il arrive qu’il n’y ait pas de signe annonçant la venue des premières menstruations.
Les symptômes menstruels ne sont pas les mêmes pour toutes ; il est également possible que les premières règles soient sans symptômes ou qu’au contraire, elles soient vraiment inconfortables.
L’écoulement de sang vaginal est le principal symptôme des règles. Le sang peut être rouge vif, brun foncé ou rosâtre. Quant au flux, il peut être léger, moyen ou abondant. Les premiers jours, il est possible de ressentir des douleurs abdominales, des tiraillements et des crampes. L’intensité des douleurs varie d’une personne à une autre.
Habituellement dues aux contractions de l’utérus pendant les règles, ces maux peuvent être ressentis dans le dos ou dans le bas du ventre. Les maux de tête, la fatigue, les douleurs au niveau des seins, les ballonnements et les sautes d’humeur font aussi partie des symptômes qui peuvent se manifester. Ces symptômes ne durent généralement pas longtemps et peuvent être traités de différentes façons (bouillotte, antidouleurs, etc.).
Le symptôme principal des règles est un écoulement de sang au niveau du vagin.
Les autres symptômes fréquents des règles sont :
- douleurs abdominales, généralement sous forme de tiraillements ou de crampes
- maux de dos
- maux de tête
- fatigue
- douleurs au niveau des seins
- ballonnements
- sautes d'humeur
Il existe sur le marché plusieurs types de protections hygiéniques adaptées aux jeunes, que nous allons présenter. Il ne faut pas hésiter à en essayer plusieurs, afin de trouver celle qui nous convient le mieux.
Excellente alternative aux protections hygiéniques jetables, la culotte menstruelle est un sous-vêtement absorbant, confortable et réutilisable. Elle est conçue pour contenir le flux menstruel. Bien qu’elle soit semblable à une culotte classique, elle possède une protection hygiénique au niveau de l’entrejambe qui est composée de plusieurs couches de tissus qui recueillent, absorbent et contiennent le sang, tout en empêchant les fuites.
Les culottes menstruelles ont plusieurs niveaux d’absorption. Certaines sont capables d’absorber des flux légers, tandis que d’autres peuvent contenir des flux abondants (les culottes menstruelles Solki absorbent les flux légers à moyens ou légers à abondants, en fonction du modèle choisi).
Fines, douces et faciles à porter, elles épousent très bien les formes et sont invisibles sous les vêtements. Cette protection est réputée pour réduire les risques d’irritations et d’allergies. De plus, elles sont efficaces jusqu’à 12 heures d’affilée : il n’y a pas besoin de penser à prendre d’autres protections ou à se changer lorsque l’on est à l’école.
Par ailleurs, la culotte menstruelle est écologique et économique. En effet, elle peut être lavée et utilisée à nouveau pendant plusieurs années. En optant pour ce type de protection hygiénique, on donne un coup de pouce à la planète tout en faisant du bien à son porte-monnaie.
La culotte menstruelle est aujourd’hui l’une des options préférées des adolescentes, pour toutes les raisons citées ci-dessus.
Inventé dans la lignée des culottes menstruelles, il permet, contrairement aux culottes, de se baigner sereinement tout au long de son cycle. Ainsi, il n’est plus obligatoire de porter un tampon pour se baigner, d’annuler sa séance de natation ou sa sortie plage, de penser à prendre ses protections avec soi et de trouver un lieu pour en changer.
Le maillot de bain menstruel, comme les culottes, est une option saine, efficace, confortable, économique et écologique. Les maillots menstruels Solki sont disponibles dans des tailles adaptées aux ados, ultra-efficaces (ils conviennent aux flux moyens voire abondants en absorbant l’équivalent de 3 tampons) et très confortables.
Absorbante et facile à utiliser, cette protection possède un adhésif qui se colle au niveau de la culotte, afin de bien rester en place. La serviette hygiénique jetable est disponible en différentes tailles et offre divers degrés d’absorption. Certaines d’entre elles sont équipées d’ailettes adhésives qui couvrent les rebords des sous-vêtements pour rester encore mieux en place et ainsi réduire les fuites.
Ce type de protection se change plusieurs fois au cours d’une journée, toutes les 4 à 6 heures (parfois moins), afin de maintenir une bonne hygiène et que la serviette ne soit pas saturée.
Les serviettes hygiéniques sont parfois faites avec des composants qui peuvent être nocifs pour la santé : il ne faut pas hésiter à regarder leur composition (lorsqu’elle est présente) pour sélectionner des serviettes saines.
Elles sont similaires à la partie technique anti-fuite intégrée que l’on trouve sur les culottes menstruelles et sont généralement faites avec des fibres naturelles absorbantes comme le coton ou le bambou.
Ces serviettes hygiéniques sont lavables et réutilisables : elles sont donc une option écologique et économique, en plus d’être saines pour la santé. Certaines variantes ont un velcro qui permet de les maintenir en place dans les sous-vêtements.
Ils sont semblables à des serviettes hygiéniques, la seule différence étant qu’ils sont ultra-fins. Ils s’utilisent les jours où le flux menstruel est très léger ou pour absorber des pertes vaginales. Comme pour les serviettes hygiéniques, il en existe des jetables et des réutilisables.
Ce sont des petits bouchons cylindriques jetables conçus avec un matériau absorbant. Cette protection est dite interne car elle s’insère dans le vagin pour absorber le flux menstruel. Elle comporte un cordon qui permet de la retirer facilement. Le tampon est disponible en plusieurs formats (il existe notamment des formats “mini” pour les premières utilisations) et degrés d’absorption. Certains modèles sont dotés d’un applicateur, qui permet une insertion plus facile, et d’autres non. Le tampon doit être changé toutes les 4 à 6 heures (parfois moins), pour les mêmes raisons que les serviettes hygiéniques jetables. À la fin de l’utilisation, il doit être jeté, sauf s’il s’agit d’une version réutilisable.
Les tampons, comme les serviettes jetables, ont parfois des composants toxiques, il faut donc veiller à opter pour des protections saines. Ce type de protection, comme pour toutes les options internes, fait courir un risque de choc toxique (SCT), qui est rare mais peut être dangereux. Si vous souhaitez avoir plus d’informations à ce sujet, vous pouvez consulter cet article. Les adolescentes sont souvent (et de plus en plus) assez réfractaires aux protections internes, dont le tampon.
Beaucoup d’adolescentes ont mis pour la première fois un tampon parce qu’elles souhaitaient se baigner durant leurs menstrues. Ce passage n’est aujourd’hui plus obligatoire grâce aux maillots de bain menstruels.
Aussi appelée « cup » , la coupe menstruelle est un petit réceptacle souple en forme de cloche, qui existe en différentes tailles. Cette protection faite de silicone ou de caoutchouc s'insère dans le vagin pour recueillir les saignements menstruels. Elle est souvent équipée d’une petite tige qui permet de la retirer facilement. Elle peut être utilisée pendant 8 heures environ puis doit être vidée et nettoyée avant d’être réutilisée.
C’est une option écologique et économique, mais qui est interne et nécessite un soin particulier pour l’entretien. Cette protection périodique n’est généralement pas choisie lors des premières règles. Comme les autres options internes, elle fait courir un risque de SCT.
Les types de protections hygiéniques sont les suivants :
- culotte menstruelle
- maillot de bain menstruel
- serviette hygiénique (jetable / réutilisable)
- tampon
- cup menstruelle
Pour des premières règles, nous recommandons l'utilisation de la culotte menstruelle et du maillot de bain menstruel, qui sont des options efficaces, pratiques, saines, confortables et zéro-déchet.
Les premières menstruations peuvent être une source d’angoisse pour les jeunes filles, surtout si elles n’ont pas les bonnes informations ou si elles n’ont pas les réponses aux questions qu’elles se posent. Il ne faut pas hésiter à lire des livres, consulter des articles ou regarder des vidéos fiables pour comprendre ce qu’il se passe dans son corps, mieux l’appréhender et être bien conseillée.
Il est également possible de parler des adultes plus expérimentés et de confiance (mère, soeur, etc.) et/ou à des professionnels de santé (gynécologue, médecin traitant…) afin d’être rassurée et d’obtenir de bons conseils.
Il est important d’ avoir à portée de mains des protections hygiéniques (sac d’école, sac de sport, etc.) afin de ne pas être prise au dépourvu. Si jamais les premières règles arrivent et que l’on a pas de protection sous la main, il ne faut pas hésiter à en demander à quelqu’un (copine, infirmière scolaire, parent, parents d’amie, etc.) sans gêne ni inquiétude : les règles sont un phénomène normal et naturel partagé par la plupart des adolescentes et des femmes.
Pendant les menstrues, il faut veiller à changer de protection hygiénique aussi régulièrement que le demande le type de protection utilisée (6 à 12h en fonction des culottes menstruelles, 4 à 6h pour les serviettes hygiéniques jetables, etc.). Il est également important d’avoir une bonne hygiène , notamment au niveau des mains (surtout si l’on opte pour des tampons, des cups…) et intime. Il n’est pas nécessaire de se laver plus qu’habituellement.
En cas de douleurs, il existe plusieurs solutions :
bouillotte, bain chaud
médicaments antidouleurs
massage du ventre
plantes médicinales, huiles essentielles
En cas de doutes, de stress ou de questions, il ne faut pas hésiter à discuter avec des adultes de confiance ou des professionnels de santé.
Pour bien gérer ses premières règles, il est important :
- d'être informée (livres, adultes de confiance, professionnels de santé)
- d'avoir à portée de main des protections hygiéniques
- de veiller à son hygiène (et notamment à changer fréquemment de protection)
- en cas de douleurs, d'y remédier
Dans certaines familles, les menstruations sont un sujet tabou. Cependant, il est préférable que les parents ou les membres de la famille abordent la question pour que les (pré)ados soient préparées et comprennent ce qui se passe dans leur corps au moment opportun.
Si les parents ont des difficultés à aborder ce sujet, il est tout à fait possible de demander à un membre de la famille d’expliquer ce phénomène à l’adolescente ou de proposer des ressources fiables (une ado qui se pose des questions et n’obtient pas de réponse satisfaisante cherchera probablement les réponses par elle-même, au risque de tomber sur des informations erronées).
Il est recommandé de parler des règles et de la puberté avec les filles avant l’âge de 8 ans . De cette manière, elles auront assez d’informations avant la venue de la ménarche et ne seront pas prises au dépourvu.
Il est rarement trop tôt pour évoquer un sujet expliqué de manière adaptée à l’âge de son enfant !
Il est également important de parler de ce sujet avec les garçons, afin qu’ils puissent comprendre ce que vit leur entourage féminin.
Il est recommandé de parler des règles avant qu'elles arrivent et donc avant 8 ans.
Il n’est pas forcément nécessaire de faire un cours magistral à son enfant sur les menstrues. Il suffit de poser des questions pour voir ce qu’elle connaît déjà, de lui indiquer ce qu’elle doit savoir (idées reçues, types de protections hygiéniques, symptômes, etc.) et de répondre à ses questions afin qu’elle vite cette étape le plus sereinement possible.
Les premières menstruations peuvent être abondantes, mais ce n’est en général pas le cas. Au contraire, elles sont très souvent légères et ne ressemblent pas à du sang à cause de leur aspect marron. Néanmoins, il peut arriver qu’elles soient abondantes : chaque corps est unique et a des menstrues qui lui sont propres.
Il arrive souvent que les premières règles ne soient pas douloureuses, ce qui peut d’ailleurs changer par la suite. Il arrive même qu’aucun symptôme n’annonce l’arrivée des règles. Pour autant, cela n’est pas toujours le cas et certaines ados ont des douleurs (bas ventre, maux de tête, etc.). En cas de douleurs, il ne faut pas s’inquiéter et en parler : il existe des solutions.
Les premières menstrues sont souvent peu abondantes et de couleur marron foncé. Cela peut être déroutant, car elles ne ressemblent parfois pas à l’idée que l’on se fait des règles. C’est pour cela qu’il est important d’être bien informée afin de ne pas être étonnée ou stressée. Ces règles sont en général irrégulières et mettent plusieurs cycles avant de devenir régulières.
Les premières règles sont un signe de la puberté. Elles arrivent en général deux ans après le début de la croissance de la poitrine et un an après l’apparition de la pilosité pubienne. La ménarche est le signe que le corps, d’un point de vue biologique, est prêt (ou quasiment prêt) à accueillir un enfant. Bien entendu, ce n’est pas parce que le corps peut être prêt que la tête l’est également !
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