Tampon : choc toxique et autres risques
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Le débat sur le sujet des protections intimes douteuses est souvent ignoré, voire tabou, alors que les implications pour la santé féminine sont bien réelles. Le syndrome du choc toxique menstruel par exemple, constitue un danger sérieux, parfois mortel. Et pourtant, ce n’est pas là le seul inconvénient auquel les utilisatrices des tampons sont exposées. Existe-t-il des solutions et alternatives à notre disposition ?
Sommaire
Dans le parcours de chaque adolescente et jeune femme, les menstruations représentent une transition importante. Les tampons, souvent adoptés pour leur praticité, sont devenus des compagnons de confiance. Pourtant, cette protection hygiénique pose de sérieuses questions de santé et de sécurité.
Aujourd'hui, nous explorons les tampons périodiques, présentés comme produits d’émancipation des femmes. Oui, mais à quel prix ? Du risque de syndrome de choc toxique aux compositions chimiques controversées, nous examinons ici en détail les problèmes liés à l’usage des tampons.
Les réglementations sur la composition des tampons demeurent souvent floues, soulevant des questions de transparence et de sécurité.
Les tampons périodiques contiennent souvent des produits chimiques comme des dioxines et des résidus de pesticides, potentiellement cancérigènes selon l'Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis. De plus, des traces de substances telles que le glyphosate, un herbicide très nocif, ont été retrouvées dans certains tampons.
Cette composition chimique douteuse est à l’origine de nombreux problèmes de santé pour les femmes, dont le syndrome du choc toxique, une complication grave notamment associée à l'utilisation prolongée de tampons.
Comme toutes les protections internes, le port d'un tampon fait courir le risque du subir un SCT.
Le SCT est une complication rare mais grave, liée à l'utilisation de tampons hygiéniques. C'est une maladie relativement peu connue, bien qu'elle ait fait parler d'elle a plusieurs reprises, et notamment en 2015 lorsque la mannequin Lauren Wasser s'est retrouvée amputée de ses deux jambes suite à ce syndrome.
Ce syndrome est caractérisé par une réaction violente du corps à certaines bactéries, notamment celle du staphylococcus aureus (staphylocoque doré), qui peut proliférer dans l'environnement chaud et humide créé par le port prolongé de tampons, entraînant un choc toxique.
En effet, quand le flux menstruel est bloqué par un tampon dans un vagin porteur du staphylocoque doré, ce qui est le cas de 20 à 30 % des femmes, la bactérie peut utiliser ce flux menstruel comme milieu de culture et se développer.
Les agents pathogènes responsables du SCT vont produire des toxines extrêmement dangereuses lorsqu'ils se développent dans le tampon périodique et entrent en contact avec la muqueuse vaginale. Ces toxines peuvent être absorbées dans le corps et se retrouver dans le sang, déclenchant une réponse immunitaire excessive.
Comme toutes les protections internes, le port d'un tampon fait courir le risque du subir un SCT.
La bactérie à l'origine du SCT est le staphylocoque doré.
Les facteurs contribuant au développement du syndrome du choc toxique peuvent être multiples :
Durée de port des tampons : le risque de SCT augmente avec la durée pendant laquelle un tampon reste en place. Les tampons à haute capacité d'absorption peuvent favoriser la croissance bactérienne lorsqu'ils sont portés pendant de longues périodes, augmentant donc eux aussi le risque de choc toxique.
Type de tampon et matières utilisés : certains tampons hygiéniques, en particulier ceux fabriqués à partir de matières synthétiques, peuvent créer un environnement propice à la croissance des bactéries responsables du SCT.
Choc toxique antérieur : les femmes et les adolescentes ayant déjà eu un épisode de SCT sont prouvées plus susceptibles d'en développer à nouveau.
D'autres facteurs de risque peuvent également contribuer au développement du SCT :
L'utilisation de tampons à forte absorption, en particulier chez les adolescentes et les jeunes femmes.
L'utilisation de tampons de taille inadaptée.
Les changements hormonaux, comme ceux associés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux qui peuvent constituer des perturbateurs endocriniens.
Comme toutes les protections internes, le port d'un tampon fait courir le risque du subir un SCT.
Le syndrome du choc toxique peut se manifester par un ensemble de symptômes divers. Il est crucial de reconnaître les signes avant-coureurs du SCT et d'agir rapidement en cas de suspicion. Les symptômes courants du SCT incluent :
Fièvre soudaine et élevée, généralement au-dessus de 38,9°C.
Nausées et vomissements.
Maux de tête intenses.
Éruptions cutanées ressemblant à une éruption de type érythème polymorphe (tâches cutanées rouges et surélevées, de forme concentrique et distribuées en général symétriquement sur tout le corps).
Diarrhée.
Étourdissements et faiblesse.
Douleurs musculaires et articulaires.
Les signes du SCT peuvent également inclure une sensation de malaise général et des crampes abdominales sévères.
Le syndrome du choc toxique peut avoir des répercussions significatives sur la santé des ados et des femmes, à la fois sur le court et le long terme.
Conséquences à court et à tong terme :
Le SCT peut entraîner des complications graves, y compris des atteintes aux organes vitaux, et même la mort dans les cas les plus extrêmes. Plusieurs cas d’amputation de membres (comme celui de Lauren Wasser) dus à ce syndrome ont déjà été répertoriés.
À court terme, il peut provoquer un choc septique, une défaillance d'organes et des lésions cutanées. À long terme, les femmes peuvent développer des problèmes de santé chroniques tels que des troubles immunitaires et des problèmes rénaux.
Impact du syndrome du choc toxique sur la santé reproductive :
Le SCT peut également avoir des répercussions sur la santé reproductive des femmes. Les infections graves associées au SCT peuvent endommager les organes reproducteurs, affectant la fertilité et augmentant le risque de complications lors de la grossesse et de l'accouchement. De plus, les traitements intensifs du SCT, tels que l'administration d'antibiotiques et la thérapie de support, peuvent également avoir des effets néfastes sur la santé reproductive féminine.
Conséquences potentielles du SCT :
- à court terme : choc septique, défaillance d'organe, lésions cutanées...
- à long terme : problèmes de santé chroniques (troubles immunitaires, problèmes rénaux...)
- impact sur la santé reproductive (infertilité, etc.)
Malheureusement, près de 20 % des cas de syndrome du choc toxique ne sont pas officiellement répertoriés comme tels. Ces cas vont, fréquemment, plutôt être diagnostiqués comme des infections sexuellement transmissibles (IST), ce qui entraîne des implications graves.
Dans de nombreux cas, les femmes et les ados atteintes quittent l’hôpital après traitement, sans savoir qu'elles ont été en réalité victimes d'un SCT. Cette ignorance entraîne un risque accru de récidive, car elles vont continuer d'utiliser des tampons sans prendre conscience du danger potentiel pour leur santé alors qu’elles sont beaucoup plus susceptibles de contracter à nouveau la maladie, suite à cet épisode.
La confusion entourant ce syndrome et les erreurs de diagnostic soulignent la nécessité d'une meilleure éducation et d'une sensibilisation accrue sur cette complication grave. L'impact mental de ces mauvais diagnostics ne doit également pas être négligé : les personnes mal diagnostiquées peuvent subir un stress émotionnel considérable, en plus des risques pour leur santé physique.
Comme toutes les protections internes, le port d'un tampon fait courir le risque du subir un SCT.
Le fait d'ignorer d'avoir été atteinte d'un SCT fait courir le risque d'en faire un 2ème en continuant à porter des protections internes.
L'endométriose est une maladie complexe et multifactorielle dont les causes exactes ne sont pas entièrement comprises. Elle résulte de la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus. Les facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux peuvent jouer un rôle dans le développement de l'endométriose.
Contrairement au SCT, aucune preuve concluante n'établit un lien direct entre l'utilisation de tampons et le développement de l'endométriose. Toutefois, certaines hypothèses méritent d'être explorées, comme celle de la menstruation rétrograde, qui suggère que l'utilisation de tampons pourrait favoriser le reflux du flux menstruel à travers les trompes de Fallope, entraînant ainsi le dépôt de cellules endométriales dans la cavité pelvienne (ce qui pourrait, potentiellement, contribuer à la formation de l'endométriose).
Comme toutes les protections internes, le port d'un tampon fait courir le risque du subir un SCT.
Les culottes et maillots de bain menstruels constituent des alternatives novatrices, respectueuses de l'environnement et surtout sans aucun risque pour la santé.
Les maillots et culottes de règles sont des sous-vêtements conçus spécifiquement pour absorber le flux menstruel. Fabriqués à partir de tissus techniques dotés de propriétés absorbantes et étanches, ils évitent les fuites indésirables.
De plus, le fait d'être lavables et réutilisables permet de réduire considérablement les déchets et d'ainsi participer à la préservation de l'environnement tout en éliminant les risques pour la santé (dont celui du choc toxique).
Les culottes et maillots de bain de règles intègrent une protection périodique qui absorbe le flux menstruel.
En restant à l'extérieur du corps, ils préservent l'équilibre naturel vaginal. Ainsi, en plus de constituer une alternative et une solution sûre contre les dangers associés à l'utilisation des tampons, les maillots et culottes menstruels présentent de nombreux avantages pour les adolescentes et les femmes, parmi lesquels :
Confort accru, sans sensation d'humidité.
Solution réutilisable et économique à long terme.
Élimination du risque de syndrome du choc toxique, allergies ou autres complications graves comme celles listés ci-dessus, grâce à leur utilisation externe.
Impact écologique positif en réduisant la quantité de déchets menstruels : tampons et serviettes hygiéniques usés et jetés.
Ainsi, les maillots et culottes menstruels constituent des solutions pratiques, écologiques et sûres pour gérer les menstruations quel que soit le type d’activité que vous souhaitez pratiquer.
En adoptant ces alternatives, vous pouvez préserver votre santé tout en évitant la charge mentale liée aux règles : vous enfilez votre maillot menstruel (ou votre culotte) et hop, vous êtes libre et sereine de faire ce que vous souhaitez !
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intègrent une protection ultra-fine et discrète.
sont faciles d'utilisation et d'entretien.
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